Archives mensuelles : mars 2014

Victoire pour Michèle!

MichelleNouvelle VICTOIRE du Collectif et une Bonne nouvelle!

Michèle qui devait voir son contrat CUI à terme aujourd’hui se voit proposer un contrat AED!

Merci aux parents, professeurs de l’école de Lardenne, l’APEL et la FCPE pour avoir mené la lutte avec nous pour Michèle!

L’Union fait la force! La preuve!

Handicap, insertion, inclusion

Expert au Conseil de l’Europe, directeur pédagogique à Sciences Po Paris, Marc Maudinet décrit comment le mécanisme de catégorisation des personnes en situation de handicap (ou non) ajouté à la stigmatisation et à une logique de placement institutionnel propose des réponses toutes faites alors qu’il est essentiel de penser en termes de projets, de trajectoire en mouvement et non de besoin.
Cliquez sur le lien pour accéder à la conférence.                                           http://universiteouverte.u-cergy.fr/handicap-insertion-inclusion/

Compte rendu de la réunion n°12 du mercredi 26 mars 2014

Présents :

Des A.V.S. :
Véronique, Joaquin, Monique, Caroline, Pascale, Ana, Michèle, Sylvie, Laure et Vincent.

Des parents d’élèves :

Laurent et Mme Ast (Elle escalada une grue à Toulouse vendredi dernier car le contrat de l’A.V.S. s’occupant de son enfant autiste arrivait à terme et dénonça à l’occasion très fortement les conditions de travail des A.V.S.).

Excusés :
Isabelle, Chantal, Patrice (S.N.U.I.P.P.), Corinne (C.G.T.), Miren (Sud éducation) et Loïc pour le S.N.E.S.-F.S.U. assistaient à d’autres réunions.

Nous avons abordé les points suivants :

-Lutte à Lardenne.
-Lettre au Préfet.
-Invitation de l’ARS sur le 3éme plan Autisme.
-Action Printemps des A.V.S. du 2 avril.
-Manif à Paris du 12 avril.
-Débat libre suite à une discussion avec Madame Ast.

Préambule :

Le collectif a invité Madame Ast et Laurent (parents qui nous soutient depuis le début du collectif) à cette réunion. Suite à l’action très médiatique de Mme Ast, à nos yeux, il nous paraissait très important de nous rencontrer et d’échanger.
Parents, A.V.S., professeurs, professionnels de santé doivent être liés et agir ensemble pour améliorer la situation du traitement du handicap à l’école et ailleurs.

Suite à un courrier, il nous a été proposé de mettre plus en avant certaines infos car le compte rendu est trop long. Voici donc un petit point que nous nommerons CALENDRIER où nous exposerons plus clairement des dates et rendez-vous importants…

CALENDRIER :

Mercredi 2 avril devant le Rectorat (place St jacques métro François Verdier ligne B).
Mobilisation nationale du Collectif Citoyen Handicap et ACTION :Printemps des A.V.S.

12H30 : Pique-nique sous forme d’auberge espagnole
(tout le monde ramène un petit truc à boire ou à manger)

14H : ACTION LE PRINTEMPS DES A.V.S.
si possible chaque A.V.S amène une fleur (naturelle, en plastique, en papier)
et de quoi faire du bruit (casseroles, sifflets…).

1° Lutte à l’école de Lardenne.

Jeudi 27 mars, le collectif de soutien à Michèle, A.V.S. à l’école de Lardenne a obtenu un rendez-vous au Rectorat avec le Secrétaire Général Adjoint et avec le directeur de la DPAE4.
Nous attendions une très bonne nouvelle, il n’en fut rien. Ils nous recevaient juste pour nous dire que Michèle serait prioritaire en septembre dès lors des postes A.E.D. se libéreront.
Nous avons obtenu après plus d’une heure de négociation qu’ils essayent de trouver une autre solution d’ici lundi soir, jour où s’arrête le contrat de Michèle…

2° Lettre au Préfet.

Notre lettre au Préfet est réalisée, elle porte sur l’arrêté du 31 janvier 2014 clarifiant les possibilités de prolongation des C.U.I. dans certains cas et sur la non-application du Rectorat.

Le courrier sera envoyé avant la fin de la semaine.

3° Invitation de l’Agence Régional de Santé (A.R.S.).

Mardi à partir de 10H, nous sommes invités par l’A.R.S. à participer à l’hôpital Marchand à une discussion sur le troisième plan Autisme. Cette invitation est une suite logique de notre rencontre avec la chef de cabinet de Mme Carlotti.
Laure y participera, si quelqu’un désire l’accompagner, faites-le nous savoir.

4° Mercredi 2 Avril : Journée d’action et de solidarité avec le Collectif Handicap Citoyen et Action Le PRINTEMPS DES A.V.S. devant le Rectorat de Toulouse, place Saint Jacques.

Deux initiatives ont lieu ce jour-là :
-l’initiative lancée par le collectif Handicap Citoyen durera toute la journée. Ce collectif et ses nombreux partenaires se posteront devant tous les Rectorats du pays. Cela commencera dès 9H et cela va durer toute la journée. Ils réclament de vrais moyens pour le Handicap à l’école et ailleurs.

Pour l’occasion, nous organisons un petit pique-nique à 12H30 afin de nous retrouver et passer un moment avec les organisateurs de cet événement. Chacun doit amener un petit truc à manger ou à boire que nous partagerons.

-Notre Action : LE PRINTEMPS DES A.V.S LE MERCREDI 2 AVRIL à 14H.

Nous continuons à dénoncer tous les mois devant le Rectorat le renvoi des A.V.S. CUI en fin de contrat et nous continuons à porter nos revendications d’obtenir un vrai contrat, un vrai salaire et une vraie formation pour tous les A.V.S.
Cette fois-ci, nous devons faire une action plus dynamique, plus motivante, plus tranchante avec des fleurs en signe d’espoir. Tout le monde doit essayer de ramener une fleur.
Laurent nous fera une nouvelle banderole. Merci d’avance pour ton soutien !!!
Nous devons tout faire pour réaliser une belle action, nous avons des chansons, des slogans, une super chanteuse. Nous demanderons à disposer d’une petite sono.
Il faut dès à présent réserver votre mercredi après-midi. Nous savons très bien que tout le monde a des obligations mais il faut absolument réussir ce temps fort.
Pourquoi ??? Parce que le Rectorat regarde si nous sommes motivés ou pas. Ils ne lâcheront pas si nous sommes mous. De même, si nous allons à l’Elysée, ils regarderont aussi si nous avons réussi notre action avant de nous recevoir. Nous devons mettre en place un rapport de force puissant. Ils doivent voir que nous sommes nombreux et motivés.

Donc, il faut tout faire pour se libérer pour participer à l’action du Mercredi 2 avril à partir de 14H30 devant le Rectorat (place St Jacques). Vous pouvez amener vos enfants, vos amis, vos voisins, votre famille…N’hésitez pas.
Nous devons être NOMBREUX et FAIRE DU BRUIT.
Les casseroles, les sifflets, tout ce qui peut servir pour faire du bruit est la bienvenue !!!

Nous demanderons une audience avec des responsables du Rectorat, nous mettrons en avant diverses revendications et nous remettrons une nouvelle fois des dossiers individuels afin de régler ces situations.
Notamment nous demandons à tous les A.V.S. de plus de 50 ans et/ou travailleur handicapé au chômage à nous contacter car nous avons une proposition en lien avec la circulaire du Préfet. Contactez-nous c’est très très important !!!

5° Manifestation nationale à Paris du 12 avril.

A l’initiative de partis politiques comme le NPA et le PG, des syndicats (F.S.U., C.G.T., Solidaires) et de diverses associatives, une grande manifestation nationale sur Paris se construit pour le samedi 12 avril.
Le but est de protester pour des mesures d’urgences sociales et contre la politique d’austérité comme le pacte de responsabilités.
Des bus sont organisés pour monter sur Paris, il y a deux possibilités :
Départ à Balma soit le vendredi 11 avril vers minuit et le retour aura lieu le dimanche vers 5H du matin soit départ le samedi 12 au matin 5H et retour le dimanche vers 20H.

Les deux solutions coûtent environ 60 euros. Des prix seront faits pour les précaires comme nous et le voyage reviendrait à 20 euros. Si quelqu’un est intéressé, le prix ne doit pas être une gêne. Nous allons faire une collecte au sein du collectif, tout le monde peut donner 1 ou 2 euros pour aider à payer les voyages. Nous demanderons aussi s’il manque un peu d’argent une aide à nos partenaires.

Vous trouverez plus d’informations sur :

http://12avril31.wordpress.com/

https://www.facebook.com/pages/Collectif-31-pour-le-12-avril/

Cela peut être une occasion de faire un appel à tous les collectifs d’A.V.S. en France afin de nous retrouver, de manifester ensemble et de se réunir pour construire une réponse collective nationale.

6° Discussion libre.

Madame Ast nous a exposé sa situation et son long combat pour son enfant autiste et pour la reconnaissance du handicap en général. Un très long débat a suivi et de riches interventions eurent lieu. Nous espérons vivement nous rencontrer de nouveau et agir ensemble pour la même cause.

Plus que jamais, ne baissons pas la tête, gardons l’espoir,Tous ensemble, nous sommes une force.

Réunion mercredi 26 mars à 16h30

Comme notre planning est très chargé, nous vous proposons de nous retrouver le  mercredi 26 mars à 16H30 au local du C.A.S.C 10 bis rue du colonel Driant(métro Saint Michel, bus récollets daste).

Ordre du jour

Compte rendu de la réunion n°11 du mercredi 19 mars 2014

Présents :

Des A.V.S. :

Véronique, Joaquin, Dominique, Caroline, Brigitte, Monique, Pascale, Chantal, Christine, Pascale, Sylvie, Laure et Vincent.

3 syndicalistes Patrice (S.N.U.I.P.P.), Corinne (C.G.T.) et Miren (Sud éducation).

Excusés :

Isabelle, Michèle, Ana et Loïc pour le S.N.E.S.-F.S.U.

Nous avons abordé les points suivant:

  • Bilan depuis la formation syndicale du 28 février
  • Perspectives

Préambule :  2 nouvelles A.V.S., Dominique et Brigitte nous ont rejoints à la réunion et nous leur souhaitons la bienvenue. Elles souhaitent s’informer et agir pour dénoncer les conditions de travail des A.V.S. . Une autre nouvelle A.V.S. est venue à notre rencontre pour nous expliquer ses problèmes de contrat car elle bosse 24h payées 20H.

Droit de grève :

Un gros problème est survenu lors de la journée de grève du mardi 18 mars contre les politiques d’austérité. Des A.V.S. ont reçu du Rectorat un mail stipulant qu’ils n’avaient pas le droit de grève.

Au début, nous avons pensé que c’était une « erreur ». Le fait est que ce message a été largement envoyé donc nous sommes très remontés.

C’est  totalement intolérable et totalement illégale de la part du Rectorat.

Il y a un an, nous avions déjà signalé au Rectorat cette erreur. Il avait clairement dit qu’il mettrait fin à cela. Cette année encore, M. Faisy fut choqué d’apprendre que la DPAE4 « menaçait » les A.V.S. . Là trop, c’est trop, le droit de grève est un droit constitutionnel.

Interdire le droit de grève aux A.V.S., cela équivaut de dire que les A.V.S. sont des esclaves.

Nous avons des droits et nous nous battrons pour les faire respecter. Le collectif et les syndicats vont écrire au Rectorat pour dénoncer cette très malheureuse initiative et nous demanderons qu’un message soit envoyé dans tous les écoles et à tous les A.V.S. expliquant que les A.V.S. ont le droit de grève.

Dernière nouvelle : une mère d’un enfant autiste se réfugie sur une grue à Toulouse ce vendredi 21 mars :

Vers 9h00 ce vendredi, Laure a été contacté par le biais de la FSU pour se rendre allée Jean Jaurès. Sur place elle a pu parler à Estelle AST, maman d’Allan, 8 ans, autiste. Au cours de leur discussion, le collectif s’est engagé à la soutenir afin qu’elle puisse avoir le renouvellement du contrat de son AVS. Laure a ensuite pris contact avec Meryem et Jean Luc du Collectif Citoyen Handicap National afin qu’ils puissent rentrer en relation avec Estelle. Ils ont ensuite appelé Mr Faisy de la DPAE4 afin de trouver une solution pour cette maman en colère. Mme La Rectrice s’est engagée à renouveler le contrat de l’AVS d’Allan jusqu’en juillet. Ainsi qu’une nouvelle AVS à la rentrée de septembre en CDD. Estelle est descendue de la grue en début d’après-midi avec cet engagement signé par Mme La Rectrice.

Laure a contacté cette maman en colère samedi après-midi pour lui proposer de participer à la réunion de mercredi prochain du collectif qu’Estelle a accepté avec plaisir ! Nous la remercions de sa présence.

Cette histoire montre à quel point les parents sont démunis et il est très grave qu’une maman en arrive à mettre sa vie en danger pour son fils. Il faut que tout cela cesse et que cette action ne se renouvelle pas. Les AVS et es parents sont dans le même combat et l’union fait la force !

1° BILAN DEPUIS LA RENCONTRE AU RECTORAT.

Retour sur le stage.

Soirée lutte des femmes du 8 mars.

Lettres aux candidats à l’élection municipale de Toulouse.

Lutte à Lardenne.

A) Retour sur le stage.

Plus de 70 personnes présentes, rien que pour cela, c’est une énorme réussite.

Le fait de se rencontrer, d’échanger, de discuter a fait un bien fou mais nous devons et voulons aller beaucoup plus loin.

Remarques et demandes formulées pour une prochaine formation :

Plus de points et de débats sur les actions et les perspectives de lutte.

Comment utiliser les circulaires.

Discuter sur le nouveau statut d’accompagnement.

Plus informer et discuter sur la lutte de Joaquin.

Plus d’exemples concrets.

Plus expliquer les lettres types et plus expliquer comment s’en servir.

Rédiger des doléances de façon collective.

Proposer que les A.V.S. envoient à l’avance des questions.

Présenter un état des lieux des différents C.U.I.

Quelle transparence sur les affectations des contrats A.E.D.

Quelle vision du travail pour les A.E.D.

 Nous proposons donc qu’un nouveau stage syndical ait lieu le vendredi 6 juin.

Nous proposons les points suivants :

-un temps sur les revendications.

-un temps sur les actions et les luttes.

-un temps de libre parole.

Vous serez informés bientôt sur ce stage et vous recevrez bien à l’avance l’invitation afin de pouvoir alerter le Rectorat dans les délais légaux.

Nous allons essayer de trouver des locaux plus adaptés, plus vastes car nous étions très nombreux, c’est la rançon de la réussite.

Pour conclure, ce stage a permis aussi de diffuser plus largement l’idée que les luttes collectives sont le seul moyen de gagner et de nombreux exemples prouvent que cela marche !!!

A partir des différentes discussions, nous avons décidé de contacter le Rectorat pour lui demander que la commission consultative paritaire se tienne. Cela pourrait nous permettre de poser des questions sur les affectations des contrats A.E.D., Laure pourra y siéger.

B) La soirée de lutte des femmes du 8 mars.

La liste « Toulouse Place au peuple » a invité des femmes de notre collectif à participer à une soirée /débat sur les luttes des femmes dans le cadre de la journée internationale de la femme.

Véronique, Ana, Hélène, Corinne et Laure furent présentes.

Laure a fait un topo sur notre situation (il est sur le blog) et Véronique a chanté la chanson de lutte des A.V.S. .

Suite à cette soirée, des représentants de la liste électorale « Toulouse Place au peuple » nous ont demandé comment ils pouvaient nous soutenir. Dès lors, avec Laure, nous avons pensé écrire une lettre à toutes les listes qui se présentaient à l’élection (sauf le FN) afin que les candidats se positionnent sur les A.V.S. et nous informent s’ils avaient des propositions concrètes à notre sujet notamment sur les contrats A.V.S. Mairie, sur le coût de la cantine (nous avons demandé la gratuité),sur le soutien aux A.V.S. menacés. (vous trouverez une lettre type en pièce-jointe).

C) Lettre aux candidats.

Pour l’instant, 6 listes nous ont répondu : Bélandre, les verts, le PS, Toulouse en Marche, LO et Place au peuple.

Toutes les listes soutiennent le mouvement des A.V.S., certaines demandent notre titularisation. Quand nous avons demandé si nous pouvions obtenir la cantine gratuite, 3 listes sont d’accord dont celle du maire actuel. En fonction des résultats, nous n’hésiterons pas à rappeler les promesses.

Pour ceux qui n’habitent pas à Toulouse, il est tout à fait possible de formuler la même demande auprès d’autres mairies. Faites nous savoir si vous désirez le faire !!!

Pour le reste, nous mettrons bientôt les différentes réponses sur le Blog (rubrique « Actualité ») et sur le Facebook et chaque A.V.S. pourra se faire sa propre opinion.

D) Lutte à l’école de Lardenne pour obtenir le maintien de Michèle, A.V.S.

Michèle est une A.V.S C.U.I. dont le contrat arrive à échéance des 2 ans le 31 mars. Depuis le mois de février, nous avons entamé une lutte pour obtenir son maintien. Nous avons rencontré les associations de parents d’élèves. L’AP.E.L. et la F.C.P.E. Elles se sont engagées tout de suite pour Michèle. Ensuite, nous avons appelé à une réunion avec les professeurs de cette école. Grande réussite, tous les professeurs furent d’accord pour faire des actions. Ainsi, nous avons réalisé un tract, une pétition, deux banderoles. Des A.V.S. du collectif (Joaquin, Marie-Pierre, Pauline, Isabelle, Vincent et Michèle) informèrent les parents avec un tract. Peu de temps après, les parents d’élèves ont fait signer des pétitions à l’heure de la rentrée et à la sortie de l’école.

Ce lundi, les associations ont transmis à tous les parents une lettre via le cahier de correspondance au sujet d’un rassemblement devant les grilles de l’école mercredi midi.

Le 19 mars, nous fûmes donc 20 personnes présentes pour Michèle. Nous avons à nouveau distribué des tracts et proposé la signature de la pétition. Un interview pour la Dépêche fut faite. Nous en sommes à plus de 300 signatures. Cela a porté ses fruits car nous avons obtenu une rencontre avec le secrétaire général adjoint le jeudi 27 mars à 17H30 au Rectorat.

2° PERSPECTIVES :

-émission de radio

-Lettre au Préfet.

-Rencontre sur Paris.

-Journée de lutte du 2 avril.

-Manifestation nationale à Paris le 12 avril.

A)    Emission de Radio

Miren fait partie d’une émission de radio axée sur les femmes. Elle souhaite inviter des A.V.S. à la radio Canal Sud le mercredi 9 avril à partir de 21H pour discuter librement sur les femmes, sur les A.V.S., sur les femmes A.V.S. .

Laure, Véronique, Pascale et Sylvie veulent y participer, n’hésitez à nous faire savoir si vous êtes OK.

B)     Lettre au Préfet.

Suite à la formation syndicale, nous nous sommes questionnés au sujet d’interpeller le Préfet au sujet de la non application de l’arrêté du 31 janvier 2014 portant sur les C.U.I par le Rectorat.

Ce document signé par le représentant local de l’Etat stipule qu’il est possible pour les C.U.I. de plus de 50 ans et/ou pour les C.U.I travailleurs handicapés de prétendre à des contrats qui durent jusqu’à 60 mois au lieu des 24 mois. Ainsi des A.V.S. C.U.I. pourraient avoir des prolongements de contrat. Ce n’est pas un petit détail car 36 mois d’ancienneté pour un A.V.S. équivalent à un niveau Bac. Ceci permettrait à des A.V.S de pouvoir prétendre ensuite à des contrats A.E.D en vue d’un éventuel C.D.I.

Nous avons donc décidé d’écrire un courrier au Préfet.

C)    Action du mercredi 2 avril.

Deux initiatives ont lieu ce jour-là :

-l’initiative lancée par le collectif Handicap Citoyen qui durera toute la journée. Nous attendons d’avoir plus de détails. Mais dès 9h du matin, des initiatives auront lieu devant le Rectorat et cela va durer toute la journée.

Pour l’occasion, nous pourrions organiser un petit pic-nic à 12H30 afin de nous retrouver et passer un moment avec les organisateurs de cet événement.

-Notre Action : LE PRINTEMPS DES A.V.S LE MERCREDI 2 AVRIL  à 14H.

Nous continuons à dénoncer tous les mois devant le Rectorat le renvoi des A.V.S. CUI en fin de contrat. Cette fois-ci, nous proposons de faire un sigle A.V.S. avec des fleurs. Nous devons faire une action plus dynamique, plus motivante, plus tranchante.

Nous devons tout faire pour réaliser une belle action, nous avons des chansons, des slogans, une super chanteuse. Nous demanderons à disposer d’une petite sono.

Il faut dès à présent réserver votre mercredi après-midi. Nous sommes très bien que tout le monde a des obligations mais il faut absolument réussir ce temps fort.

Pourquoi ???

Parce que le Rectorat regarde si nous sommes motivés ou pas. Ils ne lâcheront pas si nous sommes mous. De même, si nous allons à l’Elysée, ils regarderont aussi si nous avons réussi notre action avant de nous recevoir. Nous devons mettre en place un rapport de force puissant. Ils doivent voir que nous sommes nombreux et motivés.

Donc, il faut tout faire pour se libérer pour participer à l’action du Mercredi 2 avril à partir de 14H30 devant le Rectorat (place St Jacques). Vous pouvez amener vos enfants, vos amis, vos voisins, votre famille…N’hésitez pas.

Nous devons être NOMBREUX et FAIRE DU BRUIT.

          Les casseroles, les sifflets, tout ce qui peut servir pour faire du bruit est la bienvenue !!!

Nous demanderons une audience avec des responsables du Rectorat, nous mettrons en avant diverses revendications et nous remettrons une nouvelle fois des dossiers individuels afin de régler ces situations.

Notamment nous demandons à tous les A.V.S. de plus de 50 ans et/ou travailleur handicapé au chômage à nous contacter car nous avons une proposition en lien avec la circulaire du Préfet. Contactez-nous c’est très très important !!!

D)    Manifestation nationale à Paris du 12 avril. 

A l’initiative de partis politiques comme le NPA et le PG, diverses organisations politiques, syndicales et associatives sont en train d’organiser une grande manifestation nationale le samedi 12 avril sur Paris. Le but est de protester pour des mesures d’urgences sociales et contre la politique d’austérité comme le pacte de responsabilités.

Une réunion de préparation a lieu vendredi à 18H30 21 mars au local du NPA 9 rue des corneilles. Laure et moi-même y participerons. Cela peut être une occasion de faire un appel à tous les collectifs d’A.V.S. en France afin de nous retrouver, de manifester ensemble et de se réunir pour construire une réponse collective nationale.

Comme notre planning est très chargé, nous vous proposons de nous retrouver le mercredi 26 mars à 16H30 au local du C.A.S.C 10 bis rue du colonel Driant

(métro Saint Michel, bus récollets daste).

         Plus que jamais, ne baissons pas la tête, gardon  l’espoir,Tous ensemble, nous sommes une force.

 Si j’ai oublié des choses, n’hésitez pas à me le faire savoir. Si vous avez des idées à rajouter, n’hésitez pas.

Pour le collectif des A.V.S 31 en colère.

Laure et Vincent

Contact : avs31encolere@gmail.com       https://avsencolere.wordpress.com

Lettre aux candidats et réponses…

Le collectif AVS31 en colère a écrit aux candidats qui se présentent aux éléctions municipales. Ci dessous vous trouverez la lettre envoyée et en fichier pdf les réponses des candidats.

Nous avons écrit à:

  • Le Rassemblement Citoyen (BELAUBRE Elisabeth)
  • Toulouse en Marche (CHOUKI Ahmad)
  • Un nouvel élan pour Toulouse (MOUDENC J-L)
  • Toulouse Vert Demain (Antoine MAURICE)
  • Lutte Ouvrière (Sandra TORREMOCHA)
  • Avec vous, Toulouse Avance (Pierre COHEN)
  • A Toulouse, Place au peuple (J-C Sellin)
  • L’Alternative Responsable ( Christine DE VEYRAC)
  • Aimer Toulouse ( J-P PLANCADE)

Collectif A.V.S. 31 en colère                                                                           Toulouse, le 11/03/2014

avs31encolere@gmail.com

Objet : Demande de renseignements auprès de votre liste municipale au sujet des Auxiliaires de Vie Scolaire (A.V.S.)     

                                    

                           Mesdames, Messieurs membres de la liste électorale XXXXXXXXXXXXXXXXX

    

            Par la présente, veuillez bien recevoir notre souhait de vous demander votre opinion sur la situation des A.V.S. et vos projets nous concernant dans notre ville de Toulouse.

Afin de vous donner une vision la plus claire possible de notre travail, voici en quelques lignes, un état des lieux à notre sujet :

 En Haute-Garonne, nous sommes plus de 1000 personnes qui accompagnent au quotidien des élèves qui souffrent d’un handicap moteur ou de problèmes tels que l’autisme ou la dyslexie. Nous effectuons une mission de service public essentielle de scolarisation des enfants handicapés dans les établissements scolaires ordinaires de la maternelle au lycée, tel que prévu par la loi d’intégration scolaire votée à l’unanimité par le Parlement en 2005.

 Localement parmi ces 1000 A.V.S. :

– 450 ont un contrat public d’assistant d’éducation (A.E.D.) d’un an renouvelable 5 fois et travaillent dans les écoles primaires, collèges ou lycées généralement 20 heures par semaine pour en moyenne 590 euros/mois.

– 600 ont un contrat privé d’insertion (C.U.I.) d’un an renouvelable une fois pour 650 euros par mois et sont présents dans les écoles maternelles et/ou primaires.

– environ 50 A.V.S. ont un contrat « Mairie » de droit public recruté en qualité d’Agent d’Animation au service de la Vie Scolaire dans les écoles publiques maternelles. Ce contrat va de septembre à décembre puis de janvier à juin et se monte à 6h/semaine (au S.M.I.C. Horaire) mais il est possible de faire des heures complémentaires. Il faut noter qu’en cas d’enfant absent ou d’enseignant absent et donc d’enfant déscolarisé, l’A.V.S. ne sera pas rémunéré de ces heures. Il faut savoir aussi que ces A.V.S. ne sont pas payés non plus pendant les vacances scolaires donc cela les oblige à compléter souvent avec un poste d’animateur ou d’auxiliaire de vie et de loisirs (A.V.L.)  en centre de loisirs pendant ces vacances pour avoir un salaire à peu près décent.

D’un point de vue national, nous sommes plus de 65 000 A.V.S. dont 28 000 en contrat A.E.D. et le reste en contrat C.U.I..

Le Ministère de l’Education Nationale estime que des milliers d’enfants ne peuvent pas être scolarisés faute d’A.V.S. dont plus d’une centaine sur notre département.

 Un événement bouleversa notre situation le 22 août dernier : l’annonce ministérielle portant sur la future titularisation de tous les A.V.S.

Enfin un gouvernement reconnaissait notre travail et décidait courageusement de nous donner un vrai contrat, un vrai salaire et une vraie formation.

Enfin depuis la loi de 2005, un gouvernement décidait que la scolarisation des enfants handicapés devait bénéficier de  meilleurs conditions financières et humaines possibles.

De l’illusion à la rêverie, notre joie naïve et candide a vite disparu.

Quelle ne fut pas notre consternation quand bon nombre d’A.V.S. ont reçu début octobre 2013 les papiers de l’UNEDIC et de Pôle Emploi.

C’est ainsi que nous avons appris sans aucun courrier du Rectorat après deux années de bons et loyaux services que la quasi-majorité des 600 A.V.S. au contrat C.U.I n’avaient plus aucun avenir dans cette profession.

Depuis cette année scolaire 2013/2014, tous les mois plus d’une cinquantaine d’A.V.S. sont privés d’emploi. Ces A.V.S., un des éléments clé des progressions des élèves qu’ils suivent, dont les compétences professionnelles sont reconnues par le Rectorat, et qui donnent particulièrement satisfaction à tous : enfants, enseignants et parents sont tout de même éjectés des établissements scolaires. C’est un drame social pour les A.V.S., une aberration pour les équipes pédagogiques et une souffrance sans nom pour les élèves. 

 Nous savons pertinemment que votre temps est précieux mais notre collectif (qui représente maintenant plus de 70 membres et qui sensibilisent plus de 300 A.V.S.) désire vous demander votre opinion à notre sujet.

Nous savons pertinemment que votre temps est précieux mais notre collectif (qui représente maintenant plus de 70 membres et qui sensibilisent plus de 300 A.V.S.) désire vous demander votre opinion à notre sujet.

Dans le cadre de cette campagne électorale, que  proposez-vous à notre sujet ?

Certes, nous sommes conscients que la Maire de Toulouse n’est pas la source majeure de nos problèmes mais elle est néanmoins employeur d’un nombre significatif d’A.V.S.. La future équipe municipale peut agir sur nos contrats de travail et sur nos conditions de travail notamment dans les écoles maternelles et élémentaires dont elle a la charge. Nous voudrions vous demander si vous envisagiez un changement dans nos contrats « Mairie », pouvons-nous espérer un contrat plus pérenne et mieux rémunéré ?

Est-il possible, par exemple, d’obtenir des conditions tarifaires plus adéquates voir un geste symbolique nous donnant une gratuité de nos repas scolaires ? En effet, si nous mangeons à la cantine, nous devons payer la même somme que les personnels enseignants alors que nous n’émergeons pas au même niveau. Nous accorder une gratuité ou un prix beaucoup moins élevé pour ces repas serait un geste très fort car cela permettrait en partie de compenser nos si faibles revenus en moyenne 350 euros en dessous du seuil de pauvreté ?  

Pensez-vous vouloir intervenir auprès du Rectorat au sujet des A.V.S. en contrat C.U.I. qui arrivent à fin d’échéance afin que ces A.V.S. puissent obtenir un nouveau contrat comme nous avons réussi à obtenir pour un de nos membres dans une école de Colomiers ? Etes-vous prêts à intervenir dans ce sens à l’école élémentaire de Lardenne de Toulouse où deux associations de parents d’élèves (F.C.P.E et A.P.E.L), tout le corps professoral et de nombreux citoyens se mobilisent pour prolonger le contrat d’une A.V.S. menacée de fin de contrat le 31 mars prochain ?

Avez-vous de propositions supplémentaires ? Des avis ? Des conseils ? Des remarques ?

Dans l’attente, d’une réponse très attendue de votre part, veuillez recevoir nos sincères et respectueuses salutations.

Le collectif des A.V.S. 31 en colère.

Ci dessous les réponses de certains candidats.

Soirée du 8 Mars

En France,  il semblerait qu’il y ait entre 65 000 et  75 000 AVS/EVS.

28 000 AVS sur contrat AED, 37 000 à 47 000 AVS/EVS sur contrat aidé CUI.

En Haute- Garonne : 1 000 AVS soit 400 AVS-AED et 600 AVS/EVS –CUI.

Plus de 90% des A.V.S. sont des femmes de tout âge

Contrat Unique d’Insertion (CUI) : en maternelle et primaire

Contrat de droit privé. Maximum de 2 ans renouvelable par période d’1 an.

Il peut être prolongé jusqu’à 5 ans pour les salariés reconnus handicapés par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)  et pour  les salariés de plus de 50 ans à la fin de leur contrat MAIS ayant bénéficiés des minimas sociaux à la signature de leur premier contrat.

Aucune exigence concernant un diplôme.

C’est un contrat d’insertion, il faut donc être privé d’emploi pendant une période fixée par arrêté par les Préfet de Région (généralement entre 6 mois et 1 an)

Contrat de 20h avec salaire net de 670 Euros net/mois soit 300 euros en dessous du seuil de pauvreté.

A savoir : En ce moment nous trouvons confrontés à un problème qui devient récurrent car beaucoup d’AVS nous interpellent car on leur demande de travailler 24h/ semaine payé 20h soit disant pour récupérer les périodes scolaire. Hors l’annualisation pour ces contrats est illégal.

Contrat d’Assistant d’éducation (AED) : de la maternelle au lycée voir BTS

Contrat de droit public. Maximum de 6 ans renouvelable par période d’1 an.

Il faut être titulaire du BAC ou d’un titre équivalent.

Les contrats varient entre 50% et 80% rares sont les 100% qui ne sont plus proposés depuis quelques années.

Les salaires varient donc entre  moins de 590 euros net/mois et 940 euros net/mois soit 400 euros en dessous du seuil de pauvreté pour les AED à mi-temps.

A savoir : Les AVS sont amenés à intervenir en centre de loisirs pendant les vacances scolaire et bien souvent prévenus au pied levés. Donc problématique pour le personnel ayant des enfants à charge pour trouver un moyen de garde.

Contrat Mairie : en maternelle

Contrat de droit public recruté en qualité d’Agent d’Animation au service de la Vie Scolaire dans les écoles publiques de maternelles.

Contrat va de septembre à décembre puis de janvier à juin.

SMIC horaires.

Contrat de 6h/semaine pouvant être amené à effectuer des heures complémentaires

A savoir : Enfant absent, enseignant absent et donc enfant déscolarisé, l’AVS ne sera pas rémunéré de ces heures.

Ne sont pas payés non plus pendant les vacances scolaires donc cela les obliges à compléter soit avec un poste d’animateur ou d’auxiliaire de vie et de loisirs (AVL)  en centre de loisirs pendant ces vacances pour avoir un salaire à peu près décent.

On compte aujourd’hui  250 000 enfants en situation de handicap scolarisé en milieu scolaire.

Seulement 70 000 enfants bénéficient d’un accompagnement d’AVS

Selon la FNASEPH (Fédération Nationale des Associations au Service des Élèves Porteur de Handicap) créé en 1996 entre 5 000 et 6 000 enfants n’ont pu faire la rentrée scolaire faute de personnel. De même on estime que 20 000 enfants en situation de handicap ne sont pas scolarisés.

Ces enfants sont accompagnés par :

Emplois de Vie Scolaire (EVS) :

Généralement, ils cumulent l’accompagnement des élèves en situation de handicap et l’Aide Administrative à la Direction d’Ecole. Ils sont sur des contrats aidés de droits privés CUI.

Auxilaire de Vie Scolaire Individuel (AVSi) :

Ils accompagnent entre 1 à 3 élèves bien souvent dans différents établissements.

Ils sont sur des contrats de droits privés (CUI) mais aussi sur contrat de droit public d’Assistant Education (AED)

Auxiliaire de Vie Scolaire Collectif (AVSCo) :

Ils accompagnent l’ensemble des élèves dans les classes spécialisés d’inclusion au sein des établissements. (CLIS et ULIS)

En Haute-Garonne, en CLIS ce sont exclusivement des CUI  et en ULIS se sont des AED

Auxiliare de Vie Scolaire mutualisé (AVSm) :

Arrivé depuis 2 ans à peu près, ces salariés peuvent accompagner plusieurs élèves en situation de handicap, ils peuvent les accompagner sur plusieurs classes ou encore dans une même classe.

Ils sont sur des contrats CUI ou AED

Bien entendu les employeurs sont diverses !

Pour les contrats de droits privé (CUI) : les EPLE mutualisateur ou du secteur des écoles concernées.

Pour les contrats de droits de publics ce sont des postes budgétaires déterminés par le ministère.

Pour les AVS Mairie  c’est la Mairie de Toulouse.

Création du Collectif :

Suite à l’annonce du Premier Ministre J-M Ayrault le 23 août 2013 où il annonçait la « titularisation » des AVS afin de reconnaitre notre métier qui aujourd’hui est une fonction, il a amorcé la bombe.

En effet à l’heure d’aujourd’hui il ne s’agit pas d’une « titularisation » mais d’une « CDI-sation » !

La circulaire de 27 août 2013 stipule que seul les AVS en contrat AED et seulement ceux qui sont arrivés au terme des 6 ans APRES le 1er janvier 2013 se verront proposés un CDI !

Aujourd’hui la CDI-sation est sous conditions d’engagement de la VAE  du diplôme qui n’existe toujours pas ! Et nous ne savons toujours pas quand il nous sera proposé…

Le diplôme serait de niveau V (CAP/BEP) alors que les AED sont recrutés sous conditions d’un BAC ou équivalence donc une régression de niveau de qualification.

Cette CDI-sation est discriminatoire d’autant que même avec ce CDI la précarité sera toujours d’actualité car la quotité horaire proposée serait à équivalence des précédents CDD donc pour la majorité un 50%.

Sur le carreau reste tous les AVS en contrat de droits privés et tous les AED en fin de contrat AVANT le 1er janvier 2013 ! D’autant que pour beaucoup ils se sont vu cumulés les contrats de droits privés et publics et vice-versa. Donc ayant acquis une expérience d’au minimum 8 ans et pour certains de plus de 10 ans  puisque les premiers postes d’AVS ont été créés en 2001 après une phase d’expérimentation dans les Bouches du Rhône et dans la Sarthe en 1986 !

Mais depuis le mois d’octobre, sur Toulouse, des A.V.S. ont dit: « trop, c’est trop !».

Ce n’est pas parce que nous sommes des femmes, ce n’est pas parce que nous sommes des précaires, ce n’est pas parce que nous sommes des non-titulaires que nous n’avons pas des droits.

Seules, isolées, nous avons compris que nous ne pouvions rien faire. Nous avons donc décidé de nous unir et de créer un collectif d’A.V.S. en colère pour faire respecter nos droits, pour mieux se faire entendre, se défendre et pour mieux gagner. Nous sommes très nombreuses dans ce collectif et avec l’aide de nos nombreux et importants soutiens (syndicats, parents d’élèves, professeurs et citoyens) nous luttons pour obtenir un vrai statut professionnel, de vraies formations adaptées, des conditions de travail correctes et un revenu digne.

Nous voulons plus que jamais pérenniser notre métier d’accompagnement d’élèves  handicapés.

9 jours après la création du Collectif nous avons été reçu au Rectorat pour dénoncer tous les dysfonctionnements qui peut y avoir et leur faire savoir qu’à partir de maintenant nous serons présent pour défendre les droits des AVS/EVS.

Nous avons des mi-temps non choisis et nous n’avons aucune vraie formation digne de ce nom.

Nous subissons majoritairement la précarité qui est un crime social.

Nos contrats sont très courts et nous sommes jetés comme des kleenex par un rectorat inhumain.

C’est une honte, c’est une injustice sociale et c’est souvent un drame pour nous-mêmes et pour les enfants handicapés que nous suivons.

Dès le mois de novembre manifestations, tractations, actions ont été menés et continus encore aujourd’hui. Avec les médias qui relais à chaque fois nos actions !

En décembre nous faisons la connaissance du Collectif Citoyen Handicap en rencontrant Meryem mère de 2 enfants autistes qui se bat pour un monde meilleur et une scolarisation pour ces enfants qui sont malheureusement exclus du système scolaire alors que ce milieu est bénéfique pour ces enfants. Il n’y a qu’à voir en Italie, Belgique et dans d’autres pays Européens. Nous montons à Paris avec eux pour être reçu au Ministère des affaires Sociales et de la Santé. Ce fut pour nous une nouvelle opportunité pour ce faire connaitre et parler de la souffrance et de la maltraitance des AVS et EVS par les Rectorats !

Chaque fin de mois nous menons une Action devant le Rectorat afin de dénoncer les CUI en fin de contrat qui ne sont pas renouvelés et remplacés par de nouvelles personnes qui ne connaissent ni nos missions ni le handicap… Entre 45 et 80 AVS sont jetés comme des kleenex chaque mois !

Le 13 février, le collectif rencontre un conseiller du Ministre Pau-Langevin suite à sa visite à Toulouse.

Lors de cette rencontre nous soulevons différents points :

–          L’exclusion des CUI dans la réforme de la CDI-sation

–          Aucun dispositif n’est envisagé pour l’avenir des CUI.

–          Du manque d’informations (dont le tutorat à la prise de poste et le passage en contrat en AED pour les bénéficiaires du BAC ou d’une équivalence)

–          Le défaut de formation du personnel

–          Le délaissement et l’abandon de ce personnel une fois leur contrat terminé. Alors qu’ils ont acquis les compétences et l’expérience et se sont investis personnellement dans leur travail, laissant les élèves suivis victime d’abandon à leur tour. Cetains élèves en sont à leur 3ème AVS depuis la rentrée de septembre !!!

–          Le désaccord des AVS concernant le niveau du futur diplôme puisque pour les AED il s’agit d’une régression du niveau de qualification

–          Pour les futurs CDI-ser (soit 45/1000 en Haute-Garonne) un contrat à temps plein et non un mi-temps imposé ! laissant le personnel incapable de compléter avec un autre emploi vu que les plages horaires sont différentes chaque jour.

–          Pourquoi les AVS CUI sont en CLIS et non les AED ? Posant un réel soucis du fait que ce personnel n’y est que de passage (2 ans au mieux) alors que ce sont des élèves qui ont besoin de stabilité, de repères et de cadres

Lorsque La Ministre CARLOTTI dit  « nous avons souhaité professionnaliser la fonction d’accompagnant et sortir de la précarité toutes celles et ceux qui travaillent avec nos enfants » est un pur MENSONGE !

La précarité sera toujours là sauf si on nous propose un Temps Plein ainsi nous pourrons sortir de la précarité !

Nos Victoires :

2 AVS en CUI se sont vu proposer un contrat AED à la fin de leur contrat.

Joaquin à l’école de SAVARY à Colomiers qui s’est vu proposer un contrat AED au terme de son contrat CUI mais qui devait être affecté ailleurs car il passait AVS AED. Laissant ainsi les élèves qui en étaient à leur 7ème instituteurs en 2 ans alors que lui seul était la fondation de cette CLIS étant en poste depuis 2 ans dans cette classe. Après une forte mobilisation Joaquin est le premier contrat AED AVS en CLIS dans le 31 !

Et une AVS de l’Aveyron qui après avoir été AVS 5 ans à mi-temps et sa dernière année AED Vie Scolaire et qui ne pouvait pas prétendre au CDI puisqu’elle n’avait pas 6 ans d’AVS s’est vu proposer le CDD transitoire à compter du 1er avril afin de prétendre à la CDIsation après 4 mois de lutte sans relâche

Nous devons encore et toujours expliquer au grand public notre intolérable situation. C’est la meilleure façon de la dénoncer et de la combattre. Nous ne voulons subir cette galère et cette misère.
Pour l’instant, nous avons obtenu des petites victoires avec la reconduction de certains A.V.S.

Oui, c’est très bien mais nous devons continuer et aller plus loin.

Actuellement, des A.V.S. comme Michelle à l’école de Lardenne sont  menacés de fin de contrat.

Il ne faut pas lâcher. Elle, comme toutes les autres doivent au minimum voire leur contrat renouvelé. Nous devons toujours garder espoir et lutter collectivement pour gagner plus largement.

Le chemin sera long mais toutes ensemble nous les femmes, nous sommes une formidable force. Une force puissante si nous osons nous affirmer et nous battre.

Mouvement National des Précaires de l’Education Nationale

mouvement nationalVoici le lien du Mouvement National des Précaires de l’Education Nationale! Un blog pour rassembler tout les précaires pour être encore plus fort et faire des actions et mobilisations Nationales.  Vous y trouverez pleins d’infos aussi!

http://mouvement-national-precaires-education-nationale.blog4ever.com/

article de la dépêche du 1er mars 2014

stage 28-02-14http://www.ladepeche.fr/article/2014/03/01/1829624-la-colere-des-auxiliaires-de-vie-scolaire.html

Depuis deux ans Vincent était agent de vie scolaire (AVS) auprès d’un jeune autiste et d’un jeune aveugle dans deux écoles deToulouse. Mais le 30 septembre, alors que son planning était établi pour toute l’année scolaire 2013-2014, il a été informé par mail que son contrat prenait fin le lendemain. Pour tenter de s’opposer à ces fins de contrats brutales qui laissent l’agent de vie scolaire sans emploi, et l’enfant dont il s’occupe contraint de réapprendre à vivre avec un autre adulte à ses côtés, les AVS de la Haute-Garonne se sont rassemblés au sein du collectif AVS 31 en colère. Un millier de ces agents précaires accompagnent chaque jour des enfants handicapés dans leur vie scolaire. Pour 600 d’entre eux employés sous contrat unique d’insertion (CUI), la durée de l’emploi n’excède jamais deux contrats d’un an. Pour les 400 assistants d’éducation (AED) les contrats d’une année sont renouvelables cinq fois. Depuis la circulaire ministérielle du 27 août 2013, 45 de ces AED, ont bon espoir d’être titularisés. Mais pour les 355 restants la précarité subsiste au grand dam des agents mais également des parents et des élèves. A l’école de Lardenne, la fin de contrat signifiée à Michèle, voici une quinzaine de jours après deux années auprès de deux enfants souffrants de troubles du comportement, vient de susciter une levée de bouclier unanime de la part de l’équipe pédagogique, mais également de l’ensemble des parents d’élèves. Une pétition réunissant 300 signatures circule dans l’établissement. Mais de toute façon l’administration botte en touche explique Laure Février, porte-parole du collectif. «Quand on s’adresse au rectorat pour tenter de faire renouveler nos contrats on nous explique qu’il n’y a pas d’argent.»